Combien de trésors dorment ensevelis ? Je suis un pirate au large d’un corps, au large d’un ami je suis. L’Everest est au pied de nos lits, au milieu d’un tas de briques, harnachés comme on peut au dessus du vide. Et toi qui mènes la cordée, agrippé (agrippé) c’est mon cœur qui se balance au tien, cloué (cloué). Les mains plongées dans l’eau sale d’une vaisselle, une femme et des tasses pétées en pleine porcelaine, justement celles (justement celles) que l’on aimait (que l’on aimait), justement celle que l’on aimait, justement (justement) Sidi (sidi) oh celles que l’on aimait. Oh mon Amour, raconte moi Madagh … Et puis comment Sidi, et puis comment va la vie … dans mes entrailles (dans mes entrailles) regarde comme je suis faite, Seigneur regarde comme je suis faite. Tu nous as livré l’âme en pièces détachées. Tout au long de cette chaîne il n’y a rien d’entier (non) & je ne quitterai pas des yeux ce défilé troublant. Quelque part sur ce tapis volant il y a celle (il y a celle) qu’il me manquait, justement celle qu’il me fallait … justement (justement) Sidi (sidi) il y a celle qu’il me manquait Ils viennent (ils viennent) s’échouer sur mes ruines, mes soupirs & je les vois venir, je suis (je suis) une digue. À chaque bout du fil il y a nos humeurs, quelqu’un qui dit ‘Je t’aime’ et l’autre qui a peur (qui a peur).
De guerres remplis nous sommes mais l’Histoire ne les retiendra pas (non, non, non). C’est une armée contre un seul Homme ; Là-dedans (là-dedans) il y a celle qui me terrasse & celle qui me demande grâce, droit devant (droit devant) justement (justement), il y a celle qui nous appelle … (j‘les entend je les entend je les entend) …