Par un soir de dèche lors d’une saison sèche
J’ai la gorge rêche, le cœur au Bangladesh
Délaissé, épuisé par toutes mes ex
Je ne pense plus à l’amour, ne pense qu’au sexe
L’ambiance est terne et dans cette taverne
Quelque chose me rappelle que ma vie est un western ( wesiide )
Y a tant de Sioux, si peu de sous
Si peu de vrai et tellement de flou
Je me dirige vers la porte, léger comme une tige
Dans mon vertige cogne une dame pleine de prestige
Elle exige des excuses, ne refuse pas un verre
Frère faut qu’tu te gères
Dans la conversation, je veux faire impression
Lui parle de son et elle répond par des questions
Quelles sont tes ambitions et ta situation ?
L’amour a changé de camp, vexation

Elle veut me voir, elle veut m’avoir
Elle veut me boire au bar
C’est que l’amour que j’ai au fond du tiroir
Attire encore son regard, y a de l’espoir

Todas me persiguen, quieren verme pegado a la valla
Me castigan antes y despues me tiran la toalla
Para hacerme decender, apostar y perder
Quieren ponerme a correr, regresar y volver
Tienen la gracia divina y las armas de la mas hermosa mujer
Te manipulan y te engañan

Elle veut me voir, elle veut m’avoir
Elle veut me boire au bar
C’est que l’amour que j’ai au fond du tiroir
Attire encore son regard, y a de l’espoir

Unas te miran, otras te tiran
Despues se piran, vienen y van
Unas te roban, otras te quiebran
Pero al final, toditas te dan
Te dan!

Pour tous mes frères célibataires à la trentaine
Mis en quarantaine, j’amène de l’oxygène
Pour tous les couples aseptisés par le système
Qu’ils voient au fond d’eux mêmes, la réflexion est reine
Sois sans gène si tu veux la faire danser (danser )
Je lâche le son, le processus est enclenché
T’es plutôt zouk, salsa, wenge, merengue
Alors tu vas quiffer le beat du M.I.G
Mon DJ columbiano couleur moka
Aux platines fulmine comme Tony Toca
C’est du hip hop que l’on donne, pas de tracas
Et si l’industrie veut nous vendre comme du coca
On met un stop, sur scène ou dans le métro
L’avenir appartient à ceux qui rêvent tôt
Ne la laisse pas influencer ton histoire
L’usine à stars est dollar, tristement illusoire