Quand Besac fait sa mauvaise tête Et que sa boucle se resserre
Je sens le jour réveillé Tout seul sous mon petit manteau Un mal de crâne mérité Qui m'envoie ses petits marteaux La ville dort, c'est rien de le dire Traversant le quartier Battant Difficile d'imaginer pire Je n'entend que claquer mes dents
Quand Besac fait sa mauvaise tête Et que sa boucle se resserre Quand on voit s'éteindre les fêtes Besançon se la joue sévère.
La Grande Rue remonte infinie Mon royaume pour un coude-à-coude Le seul à mes côtés, c'est Murphy Car même les murs me boudent On dirait qu'cette ville me ressemble Hier en phase, aujourd'hui naze En attendant, on trace ensemble Je la sens qui, doucement, m'apprivoise
Quand Besac fait sa mauvaise tête Et que sa boucle se resserre Quand on voit s'éteindre les fêtes Besançon se la joue sévère.
Les pieds traînants, la dalle glissante Vesontio dépose janvier Qui se charge de mettre en attente La lumière et mon arrivée S'il te plaît, fais-moi un sourire Sans forcément montrer les dents Mais transformer en souvenir La froideur des tours de Vauban
La place St Pierre a l'air déçu De sentir la fièvre descendre Besançon hier a trop bu Tous les deux on commence à s'entendre On commence à s'entendre On commence à s'entendre On commence à s'entendre On commence à s'entendre
Quand Besac fait sa mauvaise tête Et que sa boucle se resserre Quand on voit s'éteindre les fêtes Besançon se la joue sévère. {x2}