Versatile à défaut d'être honnête Souvent devant, toujours en tête Les quelques mots qu'elle manie bien Ont un p'tit air de déjà rien Mathilde... Mathilde...
Convaincue que tout l'monde l'aime Elle juge et condamne tout c'qui traîne Elle sait se jouer de ses fantômes Tenir le monde entre ses paumes. Mathilde... Mathilde...
Mathilde a les yeux qui flottent Accrochée au bar Ce soir elle ouvre enfin la porte... On la rêve tous différente Mais elle connaît son personnage Qu'elle guide de manière élégante Entre deux verres au passage.
Faut-il qu'elle boive pour penser vrai Quelques verres de mauvais vin ? Faut-il qu'elle boive pour qu'on la voit Se révéler enfin ? Mais tu parles trop... T'en fais toujours trop... Mathilde...
Pour toujours être dans le vent Elle applaudit tous les courants Se la jouer, paraître, peu importe Pourvu que l'on sonne à sa porte. Mathilde... Mathilde...
Lui faire jouer son dernier atout Pour faire tomber enfin le masque Lui montrer qu'montrer n'est pas tout Que ce soit elle un peu qui casque. Mathilde... Mathilde...
Mathilde a les yeux qui flottent Accrochée au bar Ce soir elle ouvre enfin la porte... On la rêve tous différente Mais elle connaît son personnage Qu'elle guide de manière élégante Entre deux verres au passage
Mais tu parles trop... T'en fais toujours trop... Mathilde...
Atteinte de parisiannisme aigu Elle déambule selon les courbes Que dessine l'élite reconnue A finalité ridicule.
Mais quelque chose m'attire en elle Lorsqu'elle se laisse enfin rêver A des choses non formatées S'envoler avec à tire d'ailes.
Faut-il qu'elle boive pour penser vrai Quelques verres de mauvais vin ? Faut-il qu'elle boive pour qu'on la voit Se révéler enfin ? Mais tu parles trop... T'en fais toujours trop... Oh, allez !