Près d’une flaque sous le vent et le sourire aux lèvres Le soleil inondant nos visages et nos verres Sur un gros rocher blanc qui fait face à la grève Un arrière goût d’juillet,de printemps à la mer
On oubliait la sieste pour mieux en profiter On réchauffait les restes pour moins en cuisiner Les bactéries s’étaient représentées en syndicat Revendiquant les maux d’tête et les aigreurs d’estomac
Ce n’était rien, rien qu’un été Tous les jours plein d’bonnes volontés Ce n’était rien, rien qu’un été Tous les jours mieux qu’à l’île de Ré
Quand l’envie nous prenait d’pousser la chansonnette De jouer les funambules, s’improvisant poète C’est sans hésitation qu’on chaussait les guitares Avec obstination cherchant la rime en –are
Plus besoin d’aller loin pour se mettre à rêver De s’asseoir à la table, nous faisait voyager Un petit volume d’eau dans cinq immenses volumes de ponts Nous prenait par la main et nous éloignait d’Besançon
Ref : … Tous les jours mieux qu’à Saint-Tropez
Quand le soleil se couche, que la nuit nous enivre Même les cigales écoutent d’une oreille attentive La complainte des copains aux abdos dissipés Et la plainte-com du voisin au sommeil menacé
Ces musiciens qui passent qui nous donnaient leur soirée Je crois qu’c’est l’bon moment pour tous les saluer Avec une petite chanson et un verre de juras En attendant d’autres étés comme celui-là Lalalala lalalala …