Assis sur la banquise, j'ai froid, j'en ai bien trop vu Je sens les craquements du sol, inconstants, éphémères et fragiles La houle de la mer qui tangue et ce sel dans mes cils qui s'abîment Tout cela est bien trop humain, trop humide et futile
Au loin il y a ton nom qui sonne, il y a ton nom qui sonne et ne résonne plus Sans toi plus d'envies, j'abandonne Un peu plus loin du sol et je ne contrôle plus Au loin il y a ton nom qui sonne, il y a ton nom qui sonne et ne résonne plus
On ne peut pas faire semblant et toucher les étoiles sans y croire Toujours la même histoire infinie, linéaire, sans espoir Où personne ne pardonne les élans des amants Toujours sur la banquise, contaminé dedans par les vents
Au loin il y a ton nom qui sonne, il y a ton nom qui sonne et ne résonne plus Sans toi plus d'envies, j'abandonne Un peu plus loin du sol et je ne contrôle plus Au loin il y a ton nom qui sonne, il y a ton nom qui sonne et ne résonne plus
Où veux-tu que j'aille, amour enfoui, où veux-tu aller sans moi ? Où veux-tu que j'aille, amour enfoui, où crois-tu aller sans moi ? Trop fragile.