{Refrain: x2} C’que t’es belle quand j’ai bu, je regrette de n’avoir pas fait d’autres abus tellement t’es belle quand j’bois.
Les gens qui s’occupaient de la santé publique ont crié au scandale quand je leur ai dit ça. Je les invitais donc à venir très vite participer à cette expérience avec moi.
Une fois que nous eûmes effacé toute forme de modération, nous fûmes en émoi de constater qu’au lieu de ces vilaines formes étaient nées les courbures les plus belles qui soient.
Et les apothicaires ont repris tous en chœur: “c‘qu’elle est belle quand t’as bu, c’que t’es belle quand on boit!”
{au Refrain}
Et ceux dont la morale était plutôt statique m’ont dit qu’on ne pouvait traiter l’autre comme ça. Je les invitais donc à venir sans réplique participer à cette expérience avec moi.
Une fois envolés les préceptes et normes qui dictaient nos conduites, nous fûmes en émoi de constater qu’au lieu de ce visage morne était née la figure la plus douce qui soit.
Et les gens plein d’éthique ont repris plein d’émoi: “c‘qu’elle est belle quand t’as bu, c’que t’es belle quand on boit!”
{au Refrain}
Et ceux qui s’occupaient du savoir esthétique, ceux qui se demandaient :“au fait le beau, c’est quoi?” m’ont dit que la beauté n’est jamais éthylique mais venez donc tenter l’expérience avec moi.
Une fois envolée toute définition de ce qu’est la beauté, nous fûmes en émoi de voir que tu avais plein de conversation et même des plus enrichissantes qui soient.
Et les intellectuels ont repris dans la joie: “c’qu’ elle est belle quand t’as bu, c’que t’es belle quand on boit!”
Et les apothicaires, et les gens plein d’éthique, et les intellectuels et les femmes activistes, et puis même ton frère et l’frère de ton cousin entonnèrent en chœur ce merveilleux refrain: