Il ne fait pas bon ralentir, par les temps qui courent J'ai renoncé à retenir les aiguilles de quelques tours. J'oublie les journées imbéciles, aux rencontres chronométrées, Comme un idiot dans la ville, j'ai vu ma montre s'arrêter...
Quelle heure est-il quand elle accroche son sourire à mes yeux ? Quelle heure est-il quand elle approche, ne fait qu'un de nous deux ? J'ai perdu la notion du temps... tant mieux...
Glissons-nous sous les engrenages des machines à gong... Si le bonheur est chronophage, les nuits sans rêve sont trop longues... Laissons-les scruter les cadrans, moi j'ai pris le temps d'arriver... Les gens pressés sont transparents Tenons-nous loin des sabliers...
Quelle heure est-il quand elle/il accroche son sourire à mes yeux ? Quelle heure est-il quand elle/il approche, ne fait qu'un de nous deux ? J'ai perdu la notion du temps... tant mieux...
Je les entends déjà nous dire qu'il est trop tard, qu'il est trop tôt. Que fabriquer des souvenirs, ça sert à rien mais ça tient chaud...
Quelle heure est-il quand on décroche, juste une minute ou deux ? Quelle heure est-il quand on s'accroche à rester amoureux ? On perdra la notion du temps... tant mieux...