La p’tit grenouille dit au crapaud : Passe-moé trente sous T’auras d’la peau ma christ de chienne Mais le crapaud lui répondit : Moi, je ne veux pas sortir la nuit Pis j’garde mes cennes
C’était une chatte et un matou Qui se disaient des p’tits mots doux En dessous du poêle Soudain la chatte elle se fâcha Elle dit : Mon tabernacle de chat Essaie pas de m’avoir
Et puis moé quand j’ai vu ça J’me suis fait faire une graine en bois Deux gosses en laine On s’est mis à deux pour la crosser Elle ne voulait pas décharger La p’tite enfant de chienne
Les p’tits filles à Campbellton Y sont chaudes comme des moutonnes Les p’tits bonyennes Se baissent culottes sur le bord de la côte Et pis une broutte attend pas l’autre Avec Antoine
Un habitant ben orgueilleux Se met à faire une graine de boeuf Grosse comme la mienne En allant fourrer ses vaches Un boeuf faisait la grimace En enfant de chienne
Y’a des p’tites filles à St-Zénon Qui aiment s’faire pogner les tetons Les p’tites bonyennes Si elles portent des culottes fendues C’est pour mieux s’faire pogner l’cul En enfant d’chienne
Un p’tit morpion motocycliste Prenant mon trou de cul pour une piste Qui vous laisse en trêve Quand soudain dans un détour Fit un dérapage Et puis tomba dans merde
Je ne suis pas curieux Je voudrais bien savoir Pourquoi les filles blondes Ont le poil du cul noir ? Pourquoi les grosses négresses À quatre-vingt dix ans S’arrachent le poil des fesses Pour en faire des brosses à dent ?
Ha si mon coeur était grenouille Je me creuserais un lac Pis moé j’aime ça quand ça m’chatouille Quand ça fait flique-flique-flique-flaque
C’est mon oncle Armand sautillant Pognait les cuisses de ma tante Alice Ma tante Germaine se courbait l’corps Suçait la graine de mon oncle Hector Fourrez-vous madame Giroux Fourrez-vous madame Giroux Fourrez-vous madame Giroux Dans votre grand trou
La poche à mon grand-père est au plafond pendu Ma grand-mère en Saint-Ciboire lui arrache le poil du cul Elle monte en haut dans l’escabeau pour lui en extraire le jus V’là l’escabeau par terre, grand-maman sul’cul
En bicycle à gazoline, envoye donc fendu Fourre par avant, oui t’auras des beaux enfants
Les p’tites filles du rocher Percé Moi j’vous dit qu’elles sont bien faites Mais elle ne veulent pas faire minettes Pour un paquet de cigarettes
En bicycle à gazoline, envoye donc fendu Fourre par avant, oui t’auras des beaux enfants
J’en ai fourré des Gaspésiennes Moi j’vous dit qu’elles ont le sang chaud J’en ai eu pour une semaine À m’frotter le bout de la graine Pis d’avoir mal au gorlot
Pogne-moé donc l’cul Germaine J’te pognerai le tien tout à l’heure Tu l’as pas vu ma graine Quand elle est à sa longueur
Monte en haut dans ma chambre Étends-toi dans mon lit Tu l’auras dans ta grande fente La pissette du Saint-Esprit
C’est la fête à Saint-Antoine La fête d’un grand jobbeur Ma femme s’est trouvée pleine Dans semaine des quarante heures
C’est d’la faute à sa mère Si elle lui a pas cousu La p’tite boutonnière À deux pouces du trou d’cul
Si tu m’aimerais chérie Tu me ferais cuire des nouilles Et pendant que tu y es Tu me sucerais les boules