Je connais des tas de gens Qui, dans la vie voient grand Cela n'est pas un défaut, Car il faut ce qu'il faut. Pour mon compte, voyez-vous, Il m'en faut pas beaucoup Moi, mon rêve le plus fou Se borne à cela et c'est tout
Un petit cabanon Pas plus grand qu'un mouchoir de poche, Un petit cabanon Au bord de la mer sur des roches Pour vivre qu'il fait bon Quand la blague à son toit accroche Son pavillon joyeux Qui claque dans notre ciel bleu. A l'intérieur, sur une table, c'est tout Oui mais sur cette table, il y faudra surtout Un aïoli odorant et cordial Dont se régalera le gourmand provençal C'est pourquoi sans façon, Je me dis là, dans ma caboche, Le bonheur, té, mon bon ! C'est un tout petit cabanon.
C'est bien beau ton cabanon, M'a soufflé Cupidon, Mais il sera plus joyeux Lorsque vous serez deux. Celà est mon vif désir, Si vous voulez venir, Il deviendra un château Si nous y chantons en duo.
Un petit cabanon Pas plus grand qu'un mouchoir de poche, Un petit cabanon Au bord de la mer sur des roches Pour vivre il fera bon Si l'amour sur son toit accroche Son pavillon léger Où l'on voit deux coeurs enlacés. A l'intérieur une chambre et c'est tout ; Dans cette chambre-là, il faut un lit surtout, Et dans ce lit un oreiller moelleux Et sur l' oreiller, il faut deux amoureux ! C'est pourquoi sans façon, Je me dis là, dans ma caboche Le bonheur, té, mon bon ! C'est un tout petit cabanon.