Dans cette gare d'une ville inconnue Où j'attendais un train qui n'est jamais venu, Je n'suis ni blonde, ni de Berlin, Pourtant il m'a pris les deux mains. Chante-moi Lili Marlène... (bis)
Je n'avais pas le coeur à faire des manières. J'ai bu un verre de vin, il a bu de la bière, M'a parlé de guerres oubliées : De son grand-père qui aimait Lili, Lili Marlène... (bis)
Et de ce réverbère à l'angle de la rue Qui frangeait de lumière leurs ombres éperdues, De la mitraille et des obus Dont il n'est jamais revenu, Adieu Lili Marlène... (bis)
Dans cette gare oubliée dans la nuit, Il a pleuré, j'ai pleuré avec lui. Où s'en vont les ombres légères De ceux qu'on aime de ceux qu'on perd ? Et toi Lili Marlène... (bis)
On avait dans les yeux comme une pluie d'hiver, Comme une solitude de vieux réverbères. On a chanté pour son grand-père Pour que son âme retrouve celle De sa Lili Marlène... (bis)
La la la... Et on a bu un autre verre À l'absurdité de la guerre, Et à Lili Marlène, À toi Lili Marlène, Adieu Lili Marlène...