Quand le jour dure cent ans Je revois ma vie d'avant
Autrefois j'étais dans un couvent À Mexico je n'avais que mon coer aimant Pour étre rose c'était peut-étre en En 1640 Ou 1650 Je sentais l'amour divin en tout jusque dans Les incendies mélés aux caprices des vents fous Les anges jouaient de la musique Etrangement logique pour qui éntend vraiment Les clairons du vent clairs et apaisants Autrefois j'avais toujours une plume á la main Je vovais la vie en quatrains ou en alexandrins
Je signais sor Juana Soeur de la joie
Je vivais de trois fois rien Seule ma robe était ornementée D'une couromne de beauté Les anges étaient charismatiques Parfaitement uniques pour qui peut Voir vraiment
Dans le grand néant Sombre et menaçant
Au jourd 'nui se suis á l'identique Je vois la joie dans le trafic J'entends du chant dans l'hurlement Je vois des anges dans les gens
Je les vois vraiment Elle est toujours lá La soeur Juana
Quand le jour dure cent ans Je revois ma vie d'avant