On prend nos vies comme on prend des trains Billet pour à plus tard, à plus loin On voit défiler les paysages On croise des maisons, des visages On se dit qu'il fait chaud pour toujours On n'en sait rien
C'est fou comme on a si peu conscience Du fragile quand on a la chance C'est fou comme on trouve tout ça normal C'est fou comme à la fin ça fait mal Moi j'étais posé comme un matin Je n'en savais rien
J'avais ton image pour y voir J'avais ton courage pour y croire J'avais ton visage pour victoire J'avais davantage sans savoir J'avais ton voyage maintenant je sais qu'il t'appartient
Je te savais à côté de moi J'oubliais d'être à côté de toi Le bonheur est farouche, il s'oublie On le saisit quand il est parti Me reste les choses, oui mais le goût Plus le goût
J'avais ton image pour y voir J'avais ton courage pour y croire J'avais ton visage pour victoire J'avais davantage sans savoir J'avais ton voyage maintenant je sais qu'il t'appartient
Me reste le temps et rien dedans Restent quatre murs et quatre vents Des échos de rires de nuits d'avant Et je t'avais Je t'avais
J'avais ton image pour y voir J'avais ton courage pour y croire J'avais ton visage pour victoire J'avais davantage sans savoir J'avais ton voyage maintenant je sais qu'il t'appartient