Un nouveau titre, une nouvelle ambiance oppressante. Accroche toi à la rythmique, surveille la descente. Car la montée, elle, sera comme toujours assassine. Comme un fil dans une aiguille, la précision touchera sa cible. Le micro dans ma main, le retour de l'Assassin. Whoy, whoy, whoy, choisis ton chemin. Car le notre se trace à coups de tonnerre musical. On fume le fonck, et le recrache en freestyle ! Pas de problème man, nous restons undaground, Sous la couverture des quartiers qui délirent sur notre style. On ne fait pas de copinage avec le gratin musical. Préférant de loin vendre moins, mais garder l'impact d'une balle. Cette vision est radicale mais réflechie, Car la musique se propage aussi, de façon illicite. Les cassettes circulent et la masse s'agite, Et la masse cogite, il faut vite; Arrêter l'émancipation des chansons à thèmes. Traitant des réalités, mettant en danger le système. Vraiment? Je ne pense pas qu'une chanson pourra changer la condition de l'Homme. Pourtant on vérifie que l'audimat reste dans les normes. On est loin des Jardins de Babylone. Alors on prend les rênes en main et par le biais du symbole. On demande à tous les posse de s'unir pour shooter Babylone !! On ne me ment plus, l'africain est mon frère. Le musulman, le juif, je respecte leurs prières. Individuellement le choix de chacun est propre à lui-même. Vu de l'espace l'Histoire de la Terre est pour tout le monde la même. Mais si on se rapproche, on voit qu'une Porsche Motive plus d'amour qu'une mère qui nourrit ses gosses. C'est fou de voir tous ces gens attirés par l'argent, Comme le requin attiré par le sang. Je suis né et je vis à Babylone, Là où les enfants tuent, dealent et volent. Alors accrochez vous, car maintenant nous shootons Babylone !! Quant on parle de Babylone, on le prend comme symbole Pour illustrer le monopole qu'exercent les structures dirigeantes en métropole A l'égard des minorités qui forment une majorité sur le globe. L'ennemi de ce système s'adresse, A tous les gens qui ont encore l'espoir que ces horreurs cessent. Babylone et moi, Nous ne dealons pas ensemble, la décadence je n'aime pas. L'oligarchie est présente dans les rues de Ripas. Le futur dépend de notre action présente, ne l'oublie pas ! Si tu restes statique, si tu ne t'occupes pas de politique. La politique s'occupe de toi. Si tu t'en occupes trop, gare ! Aux chiens de garde de l'Etat. La pression constante d'évoluer en terrain inhospitalier Fais monter la parano, monte le débat à un autre niveau. Ça y est, le flot de mes mots résonne ... Smoka Babylone !!