Il y avait une source. Elle serpentait sa course Dans le creux du vallon. Il y avait une fleur, Il y avait une fleur Dans le creux du vallon. L'une à l'autre, pareilles, Vivantes de soleil, Une source, Une fleur d'amour. Il y avait des enfants Qui allaient, s'émerveillant Dans le creux du vallon, Dans le plein cœur de l'été. Il y avait des enfants Dans le creux du vallon. Ils regardaient la fleur En baignant leurs pieds nus Dedans la source, Près de la fleur d'amour. Une grande éclatée, Des arbres décapités Dans le creux du vallon Et des enfants allongés Dans le plein cœur de l'été, Dans le creux du vallon. Une source rougie Une fleur meurtrie Et le silence de la mort, De la mort. Rien ne bouge, Pas même pas le cri d'un oiseau. Rien ne bouge, Pas même pas le cri d'un oiseau. Le silence, Le silence Et puis Elle est revenue, la source. Elle a refleuri, la fleur. Elle a refleuri, la fleur. Elle est revenue la source. Ils ont brûlé, piétiné, Déraciné, endeuillé, Mis à feu et à sang Mais jamais ils n'y pourront rien. Non, jamais ils n'y pourront rien. Dans le creux du vallon, Comme miraculée, En plein cœur de l'été, Près de la source, S'ouvre la fleur d'amour. Il y avait une source, Il y avait une fleur, Il y avait une fleur, Il y avait une source Et l'amour, Et l'amour. Elle est revenue, la source. Elle a refleuri, la fleur. Elle a refleuri, la fleur. Elle est revenue, la source. Elle est revenue, la source. Elle a refleuri la fleur, la fleur D'amour...
Composição: Paroles: Barbara. Musique: Barbara, R. Romanelli