Mon mari est mort à la guerre. Je venais d'avoir 18 ans. Je fus à lui seul toute entière, De son vivant Mais le jour de la fête, On me conte fleurette. Peut-être qu'on aurait pas pu Si je n'avais pas tant bu. Comme j'étais couchée sur le ciment, On a pu facilement devenir mon amant. Si ça devait arriver, C'est que ça devait arriver. Tout dans la vie arrive à son heure. Il faut bien qu'on vive. Il faut bien qu'on boive. Il faut bien qu'on aime. Il faut bien qu'on meure. Mon amant est mort à la guerre. Je venais d'avoir 19 ans. Je fus à lui seul toute entière De son vivant, Mais quand j'ai appris ça, Je ne sais ce qui se passe, Je ne sais quelle folie, Je ne sais quelle furie : En un jour, je pris 3 amants Et puis encore autant Dans le même laps du temps. Si ça devait arriver, C'est que ça devait arriver. Tout dans la vie arrive à son heure. Il faut bien qu'on vive. Il faut bien qu'on boive. Il faut bien qu'on aime. Il faut bien qu'on meure. Tous les six sont morts à la guerre, A la guerre que font mes amants. Bientôt, chez nous, y aura plus guère D'hommes vivants Mais quand un seul restera, J'épouserai celui-là. On sera enfin tranquille Jusqu'au jour où nos filles En seront aussi au moment De prendre des amants Comme leur pauvre maman. Si ça doit arriver, C'est que ça doit arriver. Tout dans la vie arrive à son heure. Il faut bien qu'on vive. Il faut bien qu'on boive. Il faut bien qu'on aime. Il faut bien qu'on meure. Il faut bien qu'on vive. Il faut bien qu'on boive. Il faut bien qu'on aime. Il faut bien qu'on meure.
Composição: Paroles: M. Cuvelier. Musique: M. Cuvelier, E. Bischoff