A perdre haleine, je cours les collines, Je bats la campagne, je hante les sous-bois, Jusqu'à ce que je saigne, dans les buissons d'épines, Ça fait mal tout ça, mais toujours moins que toi.
Quand vient la nuit, je brûle mes ailes Jusqu'à plus soif, et dans d'autres bras, Dans des paradis toujours plus artificiels, Ça étourdit tout ça, mais toujours moins que toi.
Quoi qu'ils disent, je ne trouve pas Plus exquise ennemie que toi.
Ils me présentent des filles pour reprendre ton rôle. Même sur talons aiguilles, elles t'arrivent à l'épaule. Je m'ennuie, c'est un fait, je reconnais ma défaite En la présence de ton absence.
Quoi qu'ils disent, je ne trouve pas Plus exquise ennemie que toi. L es couteaux qui s'aiguisent... ça me manqué, crois-moi, Mais où trouver plus exquise ennemie que toi ?
J'adorais te haïr mi amor, Tu me griffes et je te mords, J'adorais nos sanglants corps à corps, Je m' croyais le plus fort, j'avais tort C'est toi le matador Moi c'est la poussière que je mords.
Quoi qu'ils disent, je ne trouve pas Plus exquise ennemie que toi. L es couteaux qui s'aiguisent... ça me manqué, crois-moi, Mais où trouver plus exquise ennemie que toi ?