Cela fait maintenant près de deux heures que je discute, Que je dispute avec toi, de tout, de la façon dont le monde tourne De n’importe quoi, de n’importe quoi... Nos paroles s’entrechoquent, se suivent et se provoquent Sans jamais s’enlacer, sans jamais s’accorder Mais d’où vient cette étrange impression de sentir mes mots se briser sous ce bloque de discours agencés, sous le poids du pré pensé... Advienne que pourra, j’ai fait mon choix Désolé mon gars, encore libre à moi de refuser ce qu’on t’a inculqué Je n’ai pas à m’y plier ! (à) ton mal à penser
Encore libre à moi De refuser ce qu’on t’a inculqué Ce qu’on veut m’imposer Des têtes trop chargées face aux crânes évidés... Des gens pénibles qui pensent trop... Le néant se dessine dans le fracas d’une logique qui m’échappe On expose ses idées sur un socle de connerie On exhibe sa connerie en fuyant ses idées Croyant contester, on s’est fait berner On s’est fait racheter Et si je ne vois rien en vos traîtres à penser ? dans vos têtes fracassées... en ce mal à penser... Je refuse de croire qu’on s’est fait racheter, qu’on s’est fait berner...