Aimé c'est un prénom béni par le ciel, Aimé Un ange descendu du soleil, Aimé Un magicien qui a fait de nous des champions Nous les petits Français qui jamais ne gagnions Je voudrais dire à Dugarry et à Zidane Que la nuit j'avais prié pour eux Notre-Dame Aimé et tous ceux-là qui t'ont jeté la première pierre Tous ceux-là ne méritent pas même une bière Par Jupiter ! Quand ils ont écrit leurs papiers C'est un enfer qu'ils t'ont fait vivre, Aimé Jacquet Aimé tu nous as montré ce qu'était le foot-ball Tu sais désormais que les femmes en sont folles Je voudrais dire en leur nom qu'elles te remercient D'avoir sélectionné Emmanuel Petit Je voudrais dire à Henri, Deschamps et Zidane Qu'elles ont été de la victoire les artisanes Elles Qui tous les jours se sont rassemblées au bistrot Pour faire douter les Brésiliens de Ronaldo Même aujourd'hui le Brésil n'a pas digéré Comme Mémé qui ne pardonnera jamais Mémé avec tes grands yeux bleus et ton accent, Mémé Assis sur ton banc en survêtement, Mémé Tu resteras à tout jamais dans nos mémoires Comme le héros qui changea le cours de l'histoire Aimé Jacquet comme l'Archange Gabriel Nous te devons la reconnaissance éternelle Quel Est le prodige et quel est ce dieu du football Qui te fit choisir Fabien Barthez comme goal ! Sails sous Couzans peut être fier de son enfant Car aujourd'hui petit Jacquet est devenu grand On voudrait dire à Lizarazu et Turam A Karembeu et aussi un peu à sa femme On voudrait dire à Laurent Blanc et à Zidane A tous les gosses aux sangs mêlés de Castellane Aimé tous ceux qui t'ont jeté la première pierre Tous ceux-là ne méritent pas même une bière Oh Lucifer Si un jour on leur pardonnait Aimé Jacquet lui ne pardonnera jamais Aimé Jacquet !