Toutes les gares se ressemblent Et tous les ports crèvent d'ennui Toutes les routes se rassemblent Pour mener vers l'infini Dans la cohue de l'existence Se trouve toujours un passant Qui n'a pas eu de ligne de chance Et qui devint un émigrant
Regarde-le comme il promène Son coeur au-delà des saisons Il traverse des murs de haine Des gouffres d'incompréhension A chaque nouvelle frontière Espérant enfin se fixer Il fait une courte prière Vers ce ciel qui l'a oublié
Regarde-le, il déambule Sans jamais savoir ou il va Il marche comme un somnambule Et les gens le montrent du doigt Le monde entier file la haine Le ciel là-haut n'y comprend rien Les heureux forment une chaîne En se tenant par la main Pas moyen d'enter dans la danse Le calendrier a son clan Si tu n'a pas de ligne de chance Tu resteras un émigrant
Regarde-le comme il promène Son coeur au-delà des saisons Il traverse des murs de haine Des gouffres d'incompréhension A chaque nouvelle frontière Espérant enfin se fixer Il fait une courte prière Vers ce ciel qui l'a oublié
Regarde-le, il déambule Sans jamais savoir ou il va Il marche comme un somnambule Et les gens le montrent du doigt Mais pour écouter sa misère Le ciel un jour le fait tomber Les bras en croix, face contre terre Pour embrasser la liberté