J'habite près de l'école de médecine Au premier, tout comme un bourgeois, Une demeure magnifique, divine A l'hôtel du numéro trois. (bis)
Il y a, pour que tous aient leurs aises, Des lits de fer et des lits en bois Et de toutes sortes de punaises A l'hôtel du numéro trois. (bis)
Les draps sont grands comme des serviettes Il n'y a qu'un seul modèle, je crois Et c'est l'chien qui lave les assiettes A l'hôtel du numéro trois. (bis)
Notre potage roule dans ses vagues Tant de cheveux que chaque mois Les clients s'en font faire des bagues A l'hôtel du numéro trois. (bis)
[On y soigne parfaitement votre chambre, On la balaie même quelquefois Mais ça n'sent ni l'Lubin ni l'ambre A l'hôtel du numéro trois. (bis)]
Une grande fraternité règne, Les voisins y sont très courtois Et nous avons tous le même peigne A l'hôtel du numéro trois. (bis)
[La maison serait des plus tranquilles Si l'on ne jouait pas du hautbois, Du cor et d'un tas d'ustensiles A l'hôtel du numéro trois. (bis)]
(La bonne, ah ! La pauvre petite bonne, La bonne à tout faire naturellement Ah ! La pauvre... Enfin, n'en parlons plus)
La bonne n'est pas une très belle fille, Mais nous n'songeons pas au minois, On lui fait l'amour en famille A l'hôtel du numéro trois. (bis)
Comme c'est pas d'l'or que notre bourse renferme Et qu'nous sommes souvent aux abois, Y a plus personne la veille du terme A l'hôtel du numéro trois. (bis)