Comme un dimanche en province Une porte qui grince Et se ferme Sur le gris De nos vies Avant que de guerre lasse Ne s'installe à nos places Soit la haine Soit l'ennui L'ennemi L'un de l'autre l'otage Ouvrons la porte de la cage Avant que les regrets Et les remords Ne nous dévorent Il n'y a plus grand chose à lire Dans nos yeux Peut-être on y voulait voir Que du bleu Mais qu'ils brillent encore Dans nos regards Il n'y a plus grand chose à faire Pour nous deux Peut-être on a trop joué Avec le feu Mais qu'il brûle au moins Dans notre histoire Pour mémoire. Comme on perd de l'altitude Au poids des habitudes Qui nous prennent Et nous plient Sur le lit Avant que nos nez ne s'allongent Sur de pauvres mensonges Et des scènes Et les cris Du mépris L'un de l'autre l'esclave Ouvrons la porte de la cave Avant que les regrets Et les remords Ne nous dévorent Il n'y a plus grand chose à lire Dans nos yeux Peut-être on y voulait voir Que du bleu Mais qu'ils brillent encore Dans nos regards Il n'y a plus grand chose à faire Pour nous deux Peut-être on a trop joué Avec le feu Mais qu'il brûle au moins Dans notre histoire... ... Comme dans un jeu d'enfant C'était pour rire On est trop grands Pour se punir Les voiles dans le vent Il faut partir Nous faire présent De l'avenir... Il n'y a plus grand chose à lire Dans nos yeux Peut-être on y voulait voir Que du bleu Mais qu'ils brillent encore Dans nos regards Il n'y a plus grand chose à faire Pour nous deux Peut-être on a trop joué Avec le feu Mais qu'il brûle au moins Dans notre histoire Pour mémoire.