Toutes les musiques sont bénies D'où qu'elles viennent, quels que soient leurs nids Elles appartiennent à l'âme humaine C'est un Viennois qui me l'a dit Et ce soir, j'ai la veine autrichienne sur cette mélodie... Ah que vienne que vienne que vienne une valse de Vienne Vienne une chose toute rose qui ose dire aérienne Dans un frisson délicieux Des mots d'amour à l'ancienne Ah que vienne que vienne que vienne une valse de Vienne Un Pleyel plein de ciel trinquant, Tchin! à la tienne Les trois temps d'un temps grisant qui nous maintienne Noyés jusqu'au fond des yeux Par une passion diluvienne Ah que vienne que vienne une valse de Vienne Ah que vienne que vienne que vienne une valse de Vienne Vienne comme dit Arthur un temps dont on s'éprenne Vienne un grand bal bacchanale Une ronde ravélienne Ah que vienne que vienne que vienne une valse de Vienne Un bouchon d'champagne à faire péter les peines Un grand vent d'violons violents qui désenchaîne Un orage très précieux Plein de foudre musicienne Ah que vienne que vienne une valse de Vienne Noyés jusqu'au fond des yeux Par une passion diluvienne Ah que vienne que vienne une valse de Vienne