[Couplet 1] La peu-sa pue la zeb, y'a que ça qui m'apaise Je n'veux pas nuire à mes chances de réussite mais la zizanie m'appelle J'ai déserté les bancs d'la fac, préféré les plantes salaces Sans savoir que je n'ferai qu'errer sans travail Déréglé, éméché, j'essaierai d'être aimer et d'cesser mes péchés Mais c'est dur cousin de se réveiller seul d'vant sa glace J'dois prendre ma part, défendre ma place Rien à célébrer, pour m'égayer j'panserai mes plaies sans Hansaplast Chacun d'mes silences cache une cicatrice énorme Besoin d'une thérapie ou d'une vraie racli, seul j'dilapide mais fort Ici la ville est moche et si la miss est bonne J'suis capable des pires folies, homie, oui ma vie est chaude J'ai des rêves immensément grands Tu veux m'stopper ? Pas la peine d'y penser mon grand Présent à l'appel, d'l'aisance à la pelle J'vise une villa à la mer avec une diva caramel J'pèse rien sur la balance comme celui qui t'bicrave ta lamelle Et j'me sens nulle part à ma place tout comme un G.I. à La Mecque C'est un cauchemar, tout c'qui m'fait du bien me fait du mal Inéluctable, chaque mort nous rappelle qu'ici rien n'est durable
[Refrain] L'oseille et les femmes, la zeb dans le crâne On gère Le stress, les fans, la peine, les drames On gère Pas fiers de nos actes, on gère le naufrage Mon frère Nos rêves de départ se perdent avec l'âge On sait L'oseille et les femmes, la zeb dans le crâne On gère Le stress, les fans, la peine, les drames On gère Avant qu'ça casse mon frère J'attends qu'ça passe
[Couplet 2] J'ai fait les choses biens et d'autres un peu moins reluisantes Que je n'expliquerai pour rien au monde à des gamins de dix ans L'innocence est perdue, on vit d'violence et d'verdure Psychotant, spliff au vent, puis rigolant d'nos blessures Ici la vie n'est pas facile, on a trop rien pour l'accommoder No bottom aux rôles donnés, faut consommer pour s'consoler Gosse malade rêvant de grosses bananes Mes canailles financent la vraie racaille via Coca Light Comme les autres poiscailles j'mords à toute sorte d'appâts Et j'perds un bras a chaque réédition des Jordan 3 J'ai la science d'éliminer les limites avec la gent féminine J'ai mes gimmicks, on m'édifie la célébrité d'une divinité lyrique Je me perds en futilités mais l'avidité d'liquidités m'horrifie Pris d'lucidité, l'humilité des paysans d'Bolivie Me parle plus que la suffisance de ceux à qui le pays obéit Seul j'm'emploie à m'tuer la santé, tchin' à la votre J'n'oublie pas la mort et j'espère être prêt à l'instant T Un quart de siècle, j'en ai vu passer des saisons Enchaîner les tafs, m'engrainer à n'en plus garder la raison J'ai vu armes et agressions dans des rues squattées, allées sombres Et su éloigner la pression quand il fallait lâcher l'éponge Et si demain, il me fallait tout recommencer Je referais tout pareil et je viendrais pour vous l'romancer
[Refrain]
Compositores: Laurent Joseph Attal (Laurent Attal), Mikael Castelle (Deen Burbigo) ECAD: Obra #36469315