Les météores et les comètes percent la nuit Le vent du nord a percé mon jacket, Des heures et des heures qui passent sans qu'une auto s'arrête embarré dehors. Je sens tout d'un coup que là-bas un homme m'envisage comme un bandit mal pris, Je n'entends que l'écho de mon cœur qui débat, Quand est-ce qu'on va sortir du bois ? Ooh ! ooh ! La mélodie du trou Dessous le pont les grands remous. Où chus, qui chus, quessé qu'y veut ? J'ai du m'tromper quequ'part, Je lâche un cri dans le brouillard. " Hey man, as-tu du feu ? " Y fait signe que oui. Enfin un signe de vie, je m'approche de lui, Dans la lueur de l'allumette ses doigts brûlés par le frette ? Voici ce qu'il m'a dit : " La guidoune de l'hôtel est sorti manger toute l'épinette noire ; T'aurais pu rien à voir. La Oil Can Quaker State a spillé dans le réservoir T'auras pu rien à boire. " Ooh ! ooh ! La mélodie du trou. Dessous le pont, oh les grands remous. " Va dire à tes amis que j'ai pu le goût à l'amour. Va dire à tes amis que j'ai pu le goût à l'amour à l'amour. On va se r'voir, on va se r'voir. "
Compositor: Paroles et Musique: Richard Desjardins 1994 "Chaude était la nuit"