Il n’y a pas de bruit dans mon sommeil comme sur les ailes bleues du papillon
Au-delà du ruisseau dans la fumée je m’élève et je suis la course du pourpre horizon... Ondulant dans la plaine, regardant l’abstrait collage... désordre nébuleux Aux portes du mirage les volutes me mênent Je gravis les marches d’un songe orchestré... Trébuchant à l’aurore, déja s’éloigne le rêve... désastre fabuleux
Il n’y a pas de bruit dans mon sommeil comme sur les ailes bleues du papillon
Ô sombre paysage, dans tes bois je m’égare afin de cueillir le fruit de ta pensée... Saisissant au passage les larmes de rosées par l’aube déposées... Ô-ô haut… Vaisseau nokturne dans la fumée s’élève
Il n’y a pas de bruit dans mon sommeil comme sur les ailes bleues du papillon
le matin se lève sur les couleurs du ciel le papillon s’élève en me laissant derrière le matin l’emmène sur l’étrange courant d’air Féroce est le jour quand le rêve est en trève Sii le rêve s’achève avant que le jour ne vienne le papillon s’élève en me laissant derrière le ciel s’affaisse sous le battement de l’aile Féroce est le jour quand le rêve est en trève
Pris de vertige quand je vole au dessus de la ville Sans la panique qui se hisse dans le sang de mes veines