_ » Il y a un lustre, tu n’aurais jamais pensé devenir un poète, A vingt ans, dieu d’un monde noir, sur la voie du néant. Mais tu supposes que la création vient avec le crépuscule. Tu es sur la voie de tes cendres.
_ »Tu as besoin que j’entende, Tu as besoin que je voie Que tu as presque accompli ton oeuvre, Que je sente Que c’est la seule chose qu’il te faille…
_ »…Et pardonne-moi, même si je me consume Dans les flammes de mon angoisse. J’en ai assez de ce monde imposteur et de ces jeux insensés. Et pardonne-moi, même si je brûle Et m’élève au-dessus des flammes. Pardonne-moi, Pardonne-moi… Je ne pourrai jamais changer.
_ »Tu prends congé de ces soucis encombrants qui ne t’importent pas. Comme l’argent, la morale, l’hypocrisie… Tu es vraiment différent, tes pensées t’excluent. Elles ne sont pas les bienvenues.
_ »Et pardonne-moi, même si je me consume. J’en ai assez de ce monde inquisiteur et de ces jeux absurdes. Et pardonne-moi, même si je brûle et te laisse mon aimée. Pardonne-moi, pardonne-moi, je ne pourrai jamais plus changer…