Ça passera, ça finira Comme le printemps, l'amour Et le bossa-nova, ça finira Finira, finira, finira Bien par partir, bien par mourir Cette terrible maladie Que j'ai de tout acheter à crédit Crédit, crédit, crédit V'là que j'm'habille de la tête aux pieds Et que je m'offre une automobile Sans avoir de quoi la payer J'agite la maison et le puits Et pendant qu'on est dans le sujet Mettez-moi la montagne aussi Ça passera, ça finira Ces nuits entières sans dormir À se demander comment couvrir Couvrir, couvrir, couvrir Le frigidaire, la cuisinière L'appareil de télé et le cercueil de l'oncle Gaston Gaston, Gaston, Gaston Ça passera, ça finira Ces désagréables manies De tous ces vendeurs à crédit Je reprends ma chaise, je reprends mon lit Et pour ce qui est de la vaisselle anglaise Vous n'avez que jusqu'à lundi midi Ça passera, ça finira Mais en attendant ce jour-là Il faut arrondir la fin du mois Du mois, du mois, du mois Me v'là reparti via le crédit Le coup de la vie n'a rien compris Au coup de la mienne et c'est tant pis pour moi Pour moi, pour moi, pour moi Ça passera, ça finira Et ce jour-là vrai comme t'es là Je te paierai une de ces javas On fera le tour du monde en bateau Je t'offrirai les plus beaux cadeaux Payés comptants ou autrement Ça recommencera, tout comme avant Dix sous comptant, dix sous tout le temps Et plus que j'achète et plus que tu reprends Au fond je m'inquiète Mais c'est la même chose pour tout le monde Lesquels d'entre-vous n'ont pas de dettes? Levez la main! Vous me consolez, vous me rassurez Ça fait du bien de savoir qu'on est deux À tirer le diable par la queue!
Composição: Paroles: Jean-Pierre Ferland. Musique: Noël Caumaret 1963 "M'aimeras tu ou ne m'aimeras tu pas"