Le ciel n'a mis qu'une étoile Je n'ai rien d'autre à t'offrir Je n'ai pas de cathédrale Mais je t'aime à en mourir La chambre n'est pas bien rose C'est peut-être un avant-goût De tant, de tant d'autres choses Mets ta tête dans mon cou Un avant-goût d'autre peine Dont tu ne reviendras pas En donnant ce que tu aimes À qui tu ne connais pas Marie tu sais que les hommes Ne sont pas très très malins Ce que tu leur abandonnes Ne servira peut-être à rien Sans en parler à personne Si nous le gardions pour nous Sans en parler à personne Nous le gardions entre nous Pour qu'il ait la vie facile Nous l'appellerions Judas Jésus c'est trop difficile Il y a beaucoup trop de croix Tu ne serais pas madone Je ne serais pas élu Tu n'aurais pas de couronne Mais lui n'en aurait pas non plus Je lui parlerais d'écorce Toi de soleil et de pluie Je lui apprendrais la force Et toi, son "Je vous salue Marie" C'est trop d'amour qui m'emporte J'ai peur de te voir pleurer L'étoile est à notre porte Les bergers vont s'agiter Voilà que le ciel s'étire Pour laisser passer sa moitié Il n'existe pas d'empire Qui se forge sans peiner Je voudrais tant que ceux qui poussent Ceux-là qui vont en profiter Marie mon cœur, Marie ma douce T'aiment autant que je t'ai aimé
Composição: Paroles: Jean-Pierre Ferland. Musique: Noël Caumaret 1963 "M'aimeras tu ou ne m'aimeras tu pas"