Dissimulé sous cette encolure hybride, Les vents sont rapides au dessus des plaines, Ils tourmentent à leur gré mes feuillages insolents, Continuant leurs courses inlassablement. Le flambeau se dresse à l'ouest des hommes, Devant ma danse cyclique. Le manège éternel se poursuit, alors même que la sage grise se montre. Un jour, cruel, il me gerce. un autre, juste, il me nourrit; Caché, il laisse maintes lumineuses danser à leur tour. Mais, mon existence connaît un autre tourment. Je réchauffe de mes bras mon enfant. Je l'ai conçu, il me ronge du corps à l'essence. L'intimité de ce qui se touche, est maîtrisée Par les astuces de son esprit, Sa ténacité étant si grande. il me brûle la peau et me gâte le sang. Il arrache mes viscères et mes flots de larmes n'étanchent plus sa soif de grandir. Je ne suis que sa première étape, Et je sais que son regard se tourne au dehors. Je ne suis que sa première étape, Et je sais que son regard se tourne au dehors. Je ne suis que la rive d'où il embarquera. Mais je sais que son départ coïncidera au glas de mon existence. Jeune je fus, moi qui me flétris, loin, loin de son tumulte. Mais comment pleurer un privilège, fut il le plus douloureux ? Car je suis la mère unique et mon destin est d'enfanter. Je souhaite mettre ici bas, l'enfant prodigue que je n'aurais pas. Je souhaite mettre ici bas, l'enfant prodigue que je n'aurais pas. Je souhaite mettre ici bas, l'enfant prodigue que je n'aurais pas. Je souhaite mettre ici bas, l'enfant prodigue que je n'aurais pas. Le flambeau se dresse à l'ouest des hommes, Devant ma danse cyclique. Car un autre se développe en mon sein et ma chair, mortellement blessés. Par celui maintenant éloigné de moi, éloigné de moi, éloigné de moi !!!!!! Le cuir ne peut être suffisamment dur ?