J'ai rapproché les coussins J'ai mis quelques fleurs autour J'ai fabriqué un écrin Avec du mauvais velours Il me restait du parfum, du parfum Quelques bougies de secours On va se cacher dans un coin Un linge sur l'abat-jour T'es tout ce qu'il me reste, l'amour Dehors c'est insupportable ! Emmène-moi ailleurs Loin des vidanges du diable, ailleurs En bas, y a plein de gamins Plein de ballons dans la cour Ça crie du soir au matin C'est presque à devenir sourd Je vais la couvrir de dessins, de dessins Cette cité sans retour Le futur est tellement loin Le présent tellement lourd T'es tout ce qu'il me reste, l'amour Dehors c'est insupportable ! Emmène-moi ailleurs Loin des vidanges du diable, ailleurs Ailleurs, j'aurai du travail, du labeur Je redeviendrai fréquentable Ailleurs, pour quelques jours, quelques heures Leur montrer que j'en suis capable J'ai rien à faire de mes mains Rien à faire des discours J'ai pas la chance de certains J'ai tiré le mauvais parcours Mais, j'ai rapproché les coussins, les coussins Et j'ai mis quelques fleurs autour On va se cacher dans un coin Un linge sur l'abat-jour T'es tout ce qu'il me reste, l'amour Dehors c'est insupportable ! Emmène-moi ailleurs Loin des vidanges du diable, ailleurs Loin des vidanges du diable Loin des vidanges du diable
Composição: Paroles et Musique: Francis Cabrel 1994 "Samedi soir sur la Terre"