Il était mince, il était blond, Il portait des cheveux très longs Qui retombaient sur ses oreilles Un doux visage et des yeux gris, Avec je n' sais quoi d' distingué Qui l' distinguait d' ses pareils, Je veux parler des autres merlans Et Dieu sait s'il l'était pourtant !
Et v'là pourquoi tous les dimanches, Je remettais ma robe blanche, Pour me prom'ner dans la forêt Avec celui que j'adorais. Et v'là pourquoi tous les dimanches, Je remettais ma robe blanche, Pour me prom'ner dans la forêt Avec celui que j'adorais.
Mais un soir du mois d' février, Sans qu'il ait même eu le temps d' crier, Le grand Julot l'a descendu A la suite d'un malentendu, Et l' coup d' couteau qui m' l'a ravi J' peux dire qu'il a brisé ma vie, Car c'est un coup qu'on m'asséna Au coin du Boul'vard Masséna !
Et v'là pourquoi tous les dimanches, Je n' remets plus ma robe blanche, Pour me prom'ner dans la forêt Avec celui que j'adorais. Et v'là pourquoi tous les dimanches, Je n' remets plus ma robe blanche, Pour me prom'ner dans la forêt Avec celui que j'adorais.