Un jour je fis une chanson Une chanson pour Marinette Mais je la fis à la façon De nos plus modernes poètes Digadidou digadidou digadidou digadidou Elle comprit en un instant Digadidou digadidou digadidou digadidou Que j'étais très intelligent Digadidou digadidou digadidou digadidou Elle me dit chéri c'est trop beau Digadidou digadidou digadidou digadidou Comme tu sais dire les mots qu'il faut Quand je fus au second refrain De cette chanson spirituelle Elle eut une notion enfin De ma valeur intellectuelle Digadidou digadidou digadidou digadidou Elle dit avec du vague à l'âme Digadidou digadidou digadidou digadidou Comme tu sais bien parler aux femmes Digadidou digadidou digadidou digadidou Où donc fis-tu cette chanson Digadidou digadidou digadidou digadidou C'est quand j'étais à Charenton Mais les chansons ont leur destin Un soir que je chantais la mienne Sous sa fenêtre je revins Elle gueulait à perdre haleine Dimadioui dimadioui dimadioui dimadioui C'était l'refrain d'un genre connu Dimadioui dimadioui dimadioui dimadioui Je compris que j'étais cocu Dimadioui dimadioui dimadioui dimadioui Je m'croyais spirituel mais j'vois Dimadioui dimadioui dimadioui dimadioui Que j'ai trouvé plus bête que moi Dimadioui dimadioui dimadioui dimadioui Oui j'ai trouvé plus bête que moi
Compositor: Paroles: Georgius. Musique: P. Durand 1944