Coincé entre deux bidons d'huile,Dans ce motel désaffecté,J'prends des notes sur la chute des tuilesEt sur les corps coagulés'cause les ramoneurs du racketM'ont passé à l'attendrisseur.J'ai trois tonnes de trous dans la têteEt un tomahawk sur le cœur.Dies olé Sparadrap JoeyDouc'ment les filles. Faut pas flipper.La bidoche est faite pour saigner.J'filais cette môme un peu marioleQui frimait dans sa StudebakerMais j'ai dû forcer sur la gnôleAu lieu d' bosser mon Bullworker.J' me suis r'trouvé au "Chaparal"Donné au signet.Ce rade où rodent les "rattlesnake"Donné au signet.Entre de fausses Lauren BacallEt des Bogart à moitié cake,Dies olé Sparadrap JoeyDouc'ment les filles. Faut pas flipper.La bidoche est faite pour saigner.La suite m'a laissé amnésique.J'ai coulé dans mon bathyscapheSous des uppercuts olympiquesQui m'défonçaient le sismographe...J'ai récupéré ma carcasseDans une piaule de cette taule en ruineOù ça r'niffle la vieille radasseQui met du gas-oil dans son gin.Si un jour je r'trouve la mémoireEt deux-trois bières pour ma moquetteJ' balanc'rai à la Série noireUn truc à faire chialer Hammett.Dies olé Sparadrap JoeyDouc'ment les filles. Faut pas flipper.La bidoche est faite pour saigner.