Droïde équalisé sans désir de chaleurAvec mes sentiments sur microprocesseur,Parfois dans le silence obscur de mon hangarJe déchausse mes circuits et débranche mon sonar.Bouillie d'étoiles fondues sur mes lèvres plasmaDe gargouille irradiée revenant du magma,Quand j'ai besoin d'amour ou de fraternité,J'vais voir Caïn cherchant Abel pour le plomber,J'vais voir Caïn cherchant Abel pour le plomber,J'vais voir Caïn cherchant Abel pour le plomber.Dans l'odeur des cités aux voiles d'hydrocarbures,Les rires sont des ratures qui s'attirent et saturentEt j'y traîne en réglant ma radio chimpanzéSur fréquence et mépris point zéro nullité.Cosmonaute du trottoir, éboueur en transfert,Je peins mes hiéroglyphes sur les murs des watersAvant de m'enfoncer plus loin dans les égoutsPour voir si l'océan se trouve toujours au bout,Pour voir si l'océan se trouve toujours au bout,Pour voir si l'océan se trouve toujours au bout.Droïde, droïde,Machine humanoïdeAux chromosomes hybrides,Droïde, droïde,Carlingue anthropoïde,Cœur en Celluloïd,Droïde, droïde,Regard Polaroïd,Schizoïde et bifide,Droïde, droïde,Rêvant d'astéroïdesAcides et translucides,Libres...Attirées par le videLe jour ou les terriens prendront figure humaine,J'enlèverai ma cagoule pour entrer dans l'arèneEt je viendrai troubler de mon cri distorduLes chants d'espoir qui bavent aux lèvres des statues,Les chants d'espoir qui bavent aux lèvres des statues,Les chants d'espoir qui bavent aux lèvres des statues.