J't'ai connu par erreur aux heures des fins d'parties.Devant le souterrain ou j'garais mon O.V.N.I.Couché dans des renvois de bière et de bretzel,T'essayais de demander du feu à un teckelMais quand j't'ai vu marcher à côté de tes rangersEn pleine éclipse mentale et mouillant tes PampersJ'ai sorti mes Kleenex et mon mercurochromePour mettre un peu de couleur sur ta gueule de fantôme.Je m'souviens de ton rire hideux dans les couloirs...Tes mains de chimpanzé accrochées au comptoir...Et tes yeux révulsés contemplant le chaosDe ton crâne émoussé bouffé par ton ego.J'ai ressoudé ton jack, changé ton émetteur,Raccordé ton cerveau à l'égout collecteur,Réinjecté du fuel à travers tes circuitsAvant qu'tu remettes les bouts vers le bout de la nuit.Pogo sur la deadline.Rhapsodie cannibale.Requiem à gogoPour le repos.De mal dans l'âme d'un animalQui retourne au niveauZéro.Je t'ai revu plus tard en pénible bavardQuand tu polémiquais, mickey des lupanards.J'étais mort en voyant la cour d'admirateursQui venaient respirer tes ignobles vapeurs.Traînant ta charisma de canaille en batailleComme un wimpy moisi sur un épouvantail,Tu pouvais embuer la vision la plus saineDe ton haleine de hyène obscène et noire de haine.Et puis tu as rompu avec tous les miroirsQui auraient pu t'émouvoir d'un éclair transitoireEt t'es mort, vieux cafard, sans chercher d'alibi,Juste en puant du groin, du cœur et des branchiesMais j'crois qu'tu t'es planté, toi le brillant reptile,Sous ton masque visqueux de cloporte inutile.T'oubliais que les touristes ont besoin des craigneuxPour se sentir moins seuls quand ils sont trop baveux.