Chaque jour je remercie le ciel toujours conscient de mon privilège D'aller sur un chemin qui me tient loin de tout piège Chouette balade l'incertitude douce compagne J'ai fuis ses grises comptées dans l'ennui et le bagne Et le bourreau à maintes reprises que j' veux la même chose que les autres Que j'ai pas à en avoir honte J'aspire au calme dans mon cœur dans ma tête et ma corde Sachant que dans mon jardin secret comme tous j'ai des roses et des ronces Poings sérés j' fais des choix c'est seul que je rendrai mes comptes Aucun regret à tire postule je me tiens et j'assume Cette voie sinueuse où chaque mot est doux comme une larme et dur comme une plume Longtemps j'ai du aiguiser couper les fils de mes membres Mes doutes, j'ai du les terrasser, avant que ce n' soit eux qui m'étendent Le but de ma lutte, avoir droit de choisir aussi longtemps que possible Et si le bonheur vient en prime J'pense pas qu' ça puisse être nuisible Je sais que banale est ma quête à l'inverse de mon procédé Les bras tendus dans le noir j'ère, en fait tout c' que je peux faire c'est…
Avancer sans vraiment savoir si mon ciel sera bleu ou gris Si il fera jour ou nuit dans les couloirs de ma vie Tant pis si le temps fuis je sais seulement c' que je suis Et le reste n'est qu'un grand pari
J'aimerais bien savoir ce que la vie me réserve Pour l'instant, j' fais comme tous, j' vis sur mes réserves Le nez pointé sur mes feuilles mais ma tête j' sais pas où Comme si j'étais d'ailleurs et pourtant les pieds bien sur terre ou Où on veut tout planifier bien sûr sans penser au destin Le facteur qui fait que tu trouves ta voie dans ton chemin L'incertitude mais même depuis le début faire mon jackpot Mais ça tu gagnes sec à part moi et mes potes Unis comme les doigts de la main Unis contre le mauvais sort pour le bien Unis pour que chacun soit plus que bien Après ce qui arrive on suit l'arrivée on relativise On relate c' que tu vises et on se sert les coudes Le tout est d' mettre un sac pour sa volonté Voilà pourquoi vos tympans on continue à les violenter Avec ce son qui sort de mes tripes J'ferai de balade une sale vibe après c' qui y'a autour j'en sais rien
Avancer sans vraiment savoir si mon ciel sera bleu ou gris Si ce que je suis était écrit je m'ennuie tant mieux si le temps suit Conscient que rien n'est acquit Chaque jour je me donne un sursis
Qui peut dire quand mon cœur cessera de battre Quand ma langue sera vaine à mes sens Nous pouvons plus donner d'images à mes rêves Murmures sur mes lèvres Ces airs que j'aimais chanter Cette armée de quatrains que j'ai enfanté Un soir de mai la désillusion a frappé plus fort que j' peux l'encaisser Elle a brisé mes vertèbres J'ai eu si mal, mon cœur triste en témoigne Les séquelles s'éloignent Et j' reste là comme un chien dans la plaine On me pointe de l'index alors que je pousse le majeur en retour La variété voudrait me passer l'annulaire Mais j'ai toujours un seize en recours extra curiculaire J'suis verbalisé infiltré derrière mes auriculaires Ils poussent l'avenir au bûcher le temps de vouloir me voir réussir Puis tournent le pied pour me faire trébucher Esprit complexe, rime complexe, décris mon texte Demain c'est moi encore plus vrai dans l' souci complexe
Avancer sans vraiment savoir si mon ciel sera bleu ou gris Même si je n'ai pas de garantie je choisis tant mieux si le vent suis Conscient que rien n'est acquis Je rejoue ma vie à l'infini Où va la vie ? Qu'est-ce que j'en sais ?