Odeur des myrtilsDans les grands paniersQue demeure-t-ilDe nous au grenierOdeur des myrtilsDans les grands paniersOmbre mon royaumeJe retrouveraisLes anciens arômesEt les noirs portraitsLes enfants qui dormentLes fauteuils boiteuxLes ombres difformesLa trace des jeuxOdeur des myrtilsDans les grands paniersQue demeure-t-ilDe nous au grenierOdeur des myrtilsDans les grands paniersC'était moi peut-êtreOu peut-être vousLes yeux des fenêtresSont vides et fousDans les mois de pailleIl fait doux guetterLe cri court des caillesDivisant l'étéOdeur des myrtilsDans les grands paniersQue demeure-t-ilDe nous au grenierOdeur des myrtilsDans les grands paniersLe vent se reposeAux bords bleus du tempsLes hérons gris-roseMarchent sur l'étangIl me semble entendreUn train loin d'iciDans les osiers tendresLe jour est assisOdeur des myrtilsDans les grands paniersQue demeure-t-ilDe nous au grenierOdeur des myrtilsDans les grands paniersLa fin d'août paresseEt les arbres fontDe lentes caressesAux plafonds profondsMémoire qui meurtPhotos effacéesRumeur ô rumeurDes choses passéesOdeur des myrtilsDans les grands paniersQue demeure-t-ilDe nous au grenierOdeur des myrtilsDans les grands paniers