J'ai laissé Dans mon rétroviseur Loin Au milieu d'un décor Des images Impressions et couleurs Et des flashes et des cris qui s'emmêlent Et me collent au corps Blanc Le silence avant vous Noire La scène avant les coups Longue L'attente de vous voir Et nos bras, nos regards au moment de se dire bonsoir J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas Des visages et des voix qui ne me quittent pas Autant de coups au cœur et qui tuent chaque fois Une ville que la nuit rend imaginaire Une route qu'on prend comme on reprend de l'air Et les papillons retournent brûler leurs ailes Pour toucher la lumière pour énerver l'hiver Pour un peu d'éphémère L'hôtel La même chambre, hier Gestes Compte à rebours, horaire Tests Rassurants, quotidiens Les choses aussi retiennent leur souffle Et puis le moment vient Brûlent les lights et vos regards Volent Vos voix dans nos guitares Belles Les mains des musiciens Et vos yeux que n'éteindra jamais un sommeil artificiel J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas Des visages et des voix qui ne me quittent pas Autant de coups au cœur et qui tuent chaque fois Une ville que la nuit rend imaginaire Une route qu'on prend comme on reprend de l'air Et les papillons retournent brûler leurs ailes pour toucher la lumière pour énerver l'hiver Pour un peu d'éphémère J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas Des visages et des voix qui ne me quittent pas Autant de coups et cœur et qui tuent chaque fois Un matin pour s'étonner de nos impudeurs Signatures alibis, mais il est déjà l'heure Et les papillons retournent brûler leurs ailes pour toucher la lumière Pour énerver l'hiver Pour que tout s'accélère J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit Un peu de chair à chaque empreinte...
Compositor: Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1987 "Entre gris clair et gris foncé"