Le dilemme des gros mangeurs
Quand du repas est viendue l’heure
Que prendre, noir ou blanc ?
Je parle du boudin, évidemment…
Ce mets délicieux
Qui jadis remplissait les cieux
Se trouve sur toutes les tables
Des plus riches notables
Quand vient l’heure du dîner
Tout le monde s’approche pour regarder
Les plats qui fulminent tellement
Que l’on ne voit plus rien que du blanc
Il y a plein de plats de bols
Mais, pas de bol
Il faudra que toi tu fasses un terrible choix :

Boudin noir, boudin blanc
Mais lequel choisir ?
Boudin noir, boudin blanc
Les deux je désire
Boudin blanc, boudin noir
C’est un vrai supplice !
Boudin blanc, boudin noir
Tous les deux des vices aah…

Tu n’y arrives toujours pas
Les boudins se moquent de toi
Tu t’assieds pour mieux y penser
Et tu te dis que ça ne peut pas durer
Ils sont là, devant toi
Il suffirait de tendre ton bras
Mais tu ne sais pas lequel choisir
Ça devient de pire en pire

Boudin noir, boudin blanc
Mais lequel choisir ?
Boudin noir, boudin blanc
Les deux je désire
Boudin blanc, boudin noir
C’est un vrai supplice !
Boudin blanc, boudin noir
Tous les deux des vices aah…

Tout est confus dans ta tête
Tout disparaît : les gens, la fête !
Le boudin semble avoir gagné
Mais il te vient alors une idée :
Puisque tu ne veux aucun des deux
Tu décides de faire un compromis
Qui te permettra de rester heureux
Je parle évidemment du boudin gris