Ghettto Queen T'es surement nĂ©e sous la mauvaise Ă©toile, parents divorcĂ©s, en pleine pubertĂ©, recherches l'amour au pied d'une citĂ©. InexpĂ©rimentĂ©e t'avances en terrain minĂ©, fais tes classes comme tes ainĂ©s. Dans un monde d'homme aux dents acĂ©rĂ©es. Parler de sexe est tabou, du coup tu provoques tes rĂ©ponses en multipliant les partenaires. LĂ surtout, tu t'exposes au danger, crois ĂȘtre aimĂ©e, dans le quartier on t'apelle tasse-pĂ©. Ton blase est grillĂ©. Mais ton vice cache un mal que personne n'a dĂ©tectĂ©. Trop jeune, tes partenaires n'ont ni le mentale ni l'envie de s'y pencher. T'es pas la premiĂšre ni la milliĂšme, chaque ghetto de France a sa reine, seules les annĂ©es attĂ©nueront cette peine. Refrain : Garde la tĂȘte haute, serre les cuisse, ouvre les yeux. Ses lascards n'ont rien Ă t'offrir bĂ©bĂ© ouvre les yeux. T'as rien Ă gagner tout Ă perdre alors oublie ce jeu. C'est pour mes ghettos queen. Filles perdues, ouvrez les yeux Une adolescente te voici une femme qui porte un masque disant s'assumer, lĂ est le drame. Ce lascard sourit brusquement ton passĂ© resurgi et tu trembles Ă l'idĂ©e qu'il Ă©bruite votre chaude nuit. Car t'es une mĂ©re maintenant, loin d'ĂȘtre guĂ©rie, blessĂ©e par l'Ă©chec d'une vie de couple tu survis. Entre deux jobs, des lascard trop immatures, tu t'enfonces et te torture, tentant de faire bonne figure. Face aux copines ignorant ta blessure tu prĂ©tends vivre une idylle qui n'est qu'Ă deux doigts de la rupture. NaĂŻve et impressionable, flash aux grosses voitures, fille d'une liste d'un club Ă l'autre devenue groupie, cherches une vie qui n'ai pas ici, t'obtiendras rien en Ă©cartant les cuisses maintenant je te le dis. Parce que j'ai trop contribuĂ© Ă enfoncer les filles comme toi. (Refrain) Approche la trentaine, mais rien Ă l'horizon, deux enfants, deux pĂšres, ta vie semble une saison. OĂč sont tes rĂȘves ? A quand la trĂšve ? Tu penses Ă tes choix jadis, quelques regrets subsistes, ta vie semble un hors piste. Tu t'interdis d'ĂȘtre triste, mais s'allonge la liste, accroc de la carte bancaire, tu frises la matĂ©rialiste. Tri-car tes copines, recherches l'amour dans les bras du premier baratineur friquĂ©, une fois de plus, tu t'es fais rouler. Tu dois comprendre qu'une fille qui se donne le premier soir en boite n'est pas valorisĂ©, qu'Ă ton Ăąge certains endroits ne peuvent plus t'apporter cet amour qui t'a manquĂ© toute au long de cette vie gachĂ©e. (Refrain) Nique le jugement les mots de la rue c'est pour les filles devenues femme par la force de la rue, d'amour en drame pour les larmes de la fille perdue, ça vient droit de la rue, tout droit de la rue.
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