Quand tu... ouvres la bouche mais ne dis rien Quand tu... te tais et ne dis donc pas plus que ce que tu ne sais Soliste tu décides ne plus chercher la brèche Et d'une émotion allumer ta mèche La bouche trop sèche pour propulser l'idée fondamentale Le sentiment l'ineffable L'indicible légèreté de l'être Qui d'un regard te propulse à des kilomètres
[D’]
Les mots insufflent un pouvoir qui n'a pas de norme Néanmoins il est dilué quand la douleur nous tord Quelque part se dresse une frontière au-delà de laquelle Les mots qui nous curent font pâle figure d'oeillères mais j'interfère Je ne peux me faire fermement déterminé à faire toute la lumière Sur les capacité d'autrui à faire vivre les non dits L'émotion traduite ici tire sa force De ce qui n'a été retranscrit qu'en silence par souci de clarté... On s'est compris !
Refrain scratché
[D’]
C'est la quête de l'invisible Matérialiser les actes de l'esprit sans perdre le fil Dans l'interdiction d'outrepasser la ligne Seuls y parviennent les plus agiles, les plus dignes Imagine que les mots glissent Tant qu'ils ne font pas de hors piste Respect de l'intime, fine intention L'abstraction au profit des sensations L'arc en ciel s'y apprécie sans le concours des sons
Refrain scratché
[Djamal]
Il y a une limite qui subsiste où les mots ne parlent pas Une pulsion et le langage est remis en question T'as senti ça, la logique, la sémantique Amour, haine dépassent les mots Trop de gêne pour peindre ce genre de tableau Penser, penser par flash, penser, se projeter Un geste, un regard sont parfois si loquaces Qu'aucun mot ne les remplace Penser, se protéger, penser par flash