Le monde entier se révolte et s'alarme en ce moment Devant la douleur d'une pauvre femme pleurant son enfant, Des ravisseurs, brutes à face humaine, sans hésiter Pour un peu d'argent, ces énergumènes l'ont enlevé, Prirent le pauvre enfant qui dormait tranquillement
Partirent tôt, si tôt, sans même laisser de traces Et toujours, elle entend cette plainte qui l'agace "Maman, maman... " Et là-bas dans les airs, l'aigle fond dans l'espace Cherchant des ravisseurs à retrouver la trace
Tristes bandits qui venez dans la nuit Briser ainsi le cœur des malheureux Prenez bien garde, le Ciel dans sa fureur Vous punira un jour pour ces malheurs
Il était là, rayonnant de jeunesse, cet ange blond Vivant, choyé, entouré de caresses comme l'aiglon Mais les vautours qu'aucun crime n'arrête, ces assassins, S'emparèrent du pauvre petit être, triste destin, Prirent l'enfant dans son lit, leur forfait accompli S'en allèrent sourdement, disparaissant dans l'ombre, Pendant que les parents cherchaient sur terre et l'onde Pitié, pitié... Et là-bas, tout là-bas, la foule s'achemine Elle cherche à chaque pas à découvrir le crime
Mères, à genoux priez, suppliez Dieu De mettre fin au cauchemar affreux Et surtout veillez bien sur vos enfants, Qu'ils échappent au sort de cet innocent