Je suis en cavale et le soleil me brûle la peau Je pleure mes amis d'infortune ayant laissé leur vie au combat Je me perds mais j'ai l'espoir de refaire à neuf ma vie un jour où la terre est bonne, le ciel clément et ton coeur près de moi De temps en temps. Le sable fouette mon visage, un vent tiède me pousse vers le nord où rien ni personne ne m'attend. Solitaire errant depuis la nuit des temps, je marche jusqu'à la frontière et le soleil me brûle la peau. Je perds mon souffle, la mort me guette, les vautours tournoient derrière mon dos. Go go go go go. En el camino go. Go go go go go. En el camino. J'entends les serpents qui sifflent et tout qui s'affole autour de moi. La vision trouble, les mirages en pagaille, les rafales d'un vent sec qui écorche le visage. Les vautours affamés attendent ma débâcle que je tombe, que je tombe je les entends penser à un festin du genre qu'on en reprendrait bien, à un de ces festins dont on se souvient. Go go go go go. En el camino go. Go go go go go. En el camino. Mais j'aperçois au loin la frontière qui avance. J'aperçois au loin la frontière qui avance. Est ce une vision de plus ou la fin de mon voyage? Une vision de plus ou la fin de mon voyage.