Joyeus’ment désespéré Désespérément joyeux Tirer les joyaux d’la joie Comme les marrons du feu Oui ça brûle un peu les doigts Dramatisons pas Je méprise pas le charbon C’est bon pour l’estomac
L’amertume enrhume Et le dégoût tanné La vie nous déplume La mort nous pend au nez Allez !
Joyeus’ment désespéré Désespérément joyeux Faut les avoir accrochées Devant tous les fâcheux Et pas perdre son sang froid Quand on est la proie D’un regard à s’reprocher D’un faux pli, d’un faux pas
Y’en a qui m’énervent Tant i’ sont pognés Et qu’on me le serve Celui qui est toujours gai
Joyeus’ment désespéré Désespérément joyeux On se prend des p’tits bonheurs Dans les tas d’pesanteur Si les gens sont lourds C’est pas du côté du cœur Après quoi ils courrent Sont ils en r’tard à la bonne heure ?
Vamonos, vamonos, vamonos a alegria Y encedamos a todos, la lamparilla Vamonos, vamonos, vamonos a alegria ¡ Los vamos a hacer, claro, la guerilla !
Construisons plus, de cent’ d’achats Et polluons plus, cela va d’soi Et détruisons, la nature A grands renforts d’hydrocarbures Non mais, ils nous y feraient croire A toutes leurs marées noires A leur coupes à blanc A leurs faux-semblants ...
Joyeus’ment désespéré Désespérément joyeux A tout va et à tout prix On sourit à la vie N’en déplaise aux gens sérieux Aux morts-vivants, aux ténébreux Seul’ment drôles à l’halloween Et employés du spleen
La vie c’ t’une enclume, i’ faut s’la taper Soit marteau ou plume et forge ton épée (bis)