Quand il rencontra la jolie ninon Ce fut dans un bal au bois de meudon, Au son d'une valse entraînante Il sut captiver la charmante Ils se séparèrent à la fin du jour Ayant échangé des serments d'amour Et lui tout joyeux de sa bonne fortune Disait : j'suis l'amant de la plus belles des brunes ! Ses amis lui dirent : halte-là ! Cette femme tu n'la connais donc pas ?
(refrão) C'est la femme aux bijoux, Celle qui rend fou C'est une enjôleuse Tous ceux qui l'ont aimé Ont souffert, ont pleuré Elle n'aime que l'argent Se rit des serments Prends garde à la gueuse ! Le cœur n'est qu'un joujou Pour la femme aux bijoux !
Il leur dit : vous êtes jaloux de mon bonheur Parce que moi, j'ai su captiver son cœur Et sans compter, pour la jolie, Notre amoureux fit des folies Sa maman lui dit : tu perds la raison Tu vas te ruiner mon pauvre garçon. Il lui répondit : moi je l'aime, qu'importe ! Si ça n'te plaît pas, tiens, voilà la porte ! La pauvre vieille partit en pleurant : On m'a pris l'cœur de mon enfant !
C'est la femme aux bijoux, Celle qui rend fou C'est une enjôleuse Tous ceux qui l'ont aimé Ont souffert, ont pleuré Elle n'aime que l'argent Se rit des serments Malheur à la gueuse ! Le cœur n'est qu'un joujou Pour la femme aux bijoux !
Quand il fut ruiné, la belle partit En lui écrivant : adieu, mon chéri, Notre amour était une folie Il faut nous quitter, c'est la vie ! Il souffrit tellement, qu'il ne put pleurer Il se prit à rire, d'un rire insensé ! Et c'est maintenant poursuivant sa chimère Un pauvre dément qui traîne sa misère ! Quand une femme passe devant lui, Il chante en fuyant dans la nuit : (refrão)