Le gardien du square de mon enfance n'a pas beaucoup changé Il piétine les belles fleurs de France avec ses gros souliers Et derrière son casque en Plexiglas paraît qu'il peut mieux voir Les énergumènes qui se démènent sous son gros bâtons noirs Et les fleurs pelouses appelées liberté pas question d'y mettre les pieds Les vertes pelouses appelées liberté pas question d'y mettre les pieds Le maître d'école de mon enfance n'a pas beaucoup changé Depuis qu'il est à la présidence il parle à la télé C'est le protecteur de mon bonheur il suffit de le voir La main sur le cœur, la croix d'honneur sur son costume noir Et les fleurs pelouses appelées liberté pas question d'y mettre les pieds Les vertes pelouses appelées liberté pas question d'y mettre les pieds Et les fleurs pelouses appelées liberté pas question d'y mettre les pieds Les vertes pelouses appelées liberté pas question d'y mettre les pieds Parmi les copains de mon enfance certains ont bien changé Ils sont revenus en foule immense ils ont beaucoup marché Certains sont restés sur la pavé mais déjà on peut voir De grands feux de joie ici et là s'allumer dans le noir Et les fleurs pelouses appelées liberté il est question d'y mettre les pieds Les vertes pelouses appelées liberté il est question d'y mettre les pieds
Composição: Paroles et Musique: Catherine Le Forestier 1974 "Le pays de ton corps"