Un jour d'hiver, elle est venue Le destin me l'apporte Frapper à ma porte C'était la malvenue Elle venait de loin Son cœur était à nu Mes amours étaient mortes Elle a passé ma porte «Tu es la bienvenue !»
Depuis longtemps déjà J'étais seul sous mon toit J'avais éteint mon feu Tant pis pour l'avenir J'avais des souvenirs J'attendais d'être vieux Je m'étais résigné Un jour je l'oublierai Quand passera le temps Peut-être d'avoir trop aimé Mon cœur avait mille ans
Un jour d'hiver, elle est venue Le destin me l'apporte Frapper à ma porte C'était la malvenue Elle venait de loin Son cœur était à nu Mes amours étaient mortes Elle a passé ma porte «Tu es la bienvenue !»
Le temps de mes vingt ans Comme un coup de printemps Soudain est revenu Il a tendu la main Il revenait de loin Pour réclamer son dû Elle m'a regardé Puis elle m'a chanté Un air déjà connu Alors j'ai ouvert ma porte Adieu les amours mortes Bonjour la bienvenue !
Un jour d'hiver, elle est venue Le destin me l'apporte Frapper à ma porte C'était la malvenue Elle venait de loin Son cœur était à nu Mes amours étaient mortes Elle a passé ma porte «Tu es la bienvenue !»
Moi qui n'avais plus rien Qu'un immense chagrin J'ai trouvé des trésors Elle a tout refleuri Elle apportait la vie Elle a semé de l'or J'ai retrouvé enfin La douceur des matins Que je croyais perdue Rien que de dire à demain Moi, je n'y croyais plus
Un jour d'hiver, elle est venue Le destin me l'apporte Frapper à ma porte C'était la malvenue Elle venait de loin Son cœur était à nu Mes amours étaient mortes Elle a passé ma porte «Tu es la bienvenue !»
Moi qui avais si froid L'ai serrée contre moi Puis je l'ai réchauffée Mais un jour je l'ai vue Le regard éperdu «Mais qu'as-tu à pleurer ?» Elle a tendu le dos Puis entre deux sanglots Elle m'a murmuré Je repartirai un jour Je pleure à notre amour Je ne peux l'oublier.
Un jour l'été est revenu Le destin me l'apporte Frapper à ma porte C'était le malvenu Elle partait au loin Mon cœur était à nu Mes amours étaient mortes Elle a passé ma porte Adieu la bienvenue
Elle a pris le chemin Qui s'écartait du mien Puis elle m'a souri : «J'emporte mon chagrin Je te laisse le tien Que veux-tu, c'est la vie !» Je me suis regardé Je me suis répété Un air déjà connu A jamais fermez vos portes ! On est des amours mortes Elles sont les malvenues !» «A jamais fermez vos portes ! On est des amours mortes Elles sont les malvenues !