REFRAIN: Un Mexicain basané Est allongé sur le sol Le sombrero sur le nez En guise en guise en guise en guise en guise en guise de parasol.
Il n'est pas loin de midi d'après le soleil C'est formidable aujourd'hui ce que j'ai sommeil. L'existence est un problème à n'en plus finir Chaque jour chaque nuit c'est la même: il vaut mieux dormir.
Rien que trouver à manger, ce n'est pourtant là qu'un détail Mais ça suffirait à pousser un homme au travail. J'ai une soif du tonnerre, il faudrait trouver Un gars pour jouer un verre en trois coups de dés.
Je ne vois que des fauchés tout autour de moi Et d'ailleurs ils ont l'air de tricher aussi bien que moi. Et pourtant j'ai le gosier comme du buvard, du buvard Ça m'arrangerait bougrement s'il pouvait pleuvoir.
REFRAIN
Voici venir Cristobal, mon Dieu qu'il est fier C'est vrai qu'il n'est général que depuis hier. Quand il aura terminé sa révolution Nous pourrons continuer tous les deux la conversation.
Il est mon meilleur ami, j'ai parié sur lui dix pesos Et s'il est battu je n'ai plus qu'à leur dire adios. On voit partout des soldats courant dans les rues Si vous ne vous garez pas ils vous marchent dessus.
Et le matin quel boucan, sacré non de nom Ce qu'ils sont agaçants, énervants, avec leurs canons. Ça devrait être interdit un chahut pareil à midi Quand il y a des gens, sapristi, qui ont tant sommeil.