ne pleurons pas sur ce qu'il reste dans les faubourgs ça continue de se raconter dans l'ivresse et les pleurs en suspendu mais dans le cours des arpentis y'avait qu'à brûler le temps de se les voir dans leur p'tites vie qu'on choisit pas ce s'rait trop ...con ne restons pas prenons les routes on s'fait bandit pour c'que ça coûte prenons les ronds et les bicyclettes et les autres ça continue ils veulent que ça c'est pour trembler on pourrait dire qu'ils savent déjà à leurs p'tites mines les gars d'la vrille ont peur de rien surtout pas des chevrotines ils vont loin mais le coeur mal en point c'est pas saint d'être seule dit la traiteuse à la blanchisseuse ça se termine dans le vin ou les mots d'un écrivain repartons et sans le doute ne laissons rien et toi Marlo qu'en a que foutre un p'tit brin de vent et tout va bien c'est toujours drôle te voir à Pantin se croyant vivre à Hambourg les p'tits moments à s'dire l'amour qu'on choisit pas se s'rait trop ...con les tire-d'aile les escarmouches les tu m'as vu et les vauriens crient les chevaux le clop en bouche dans le vide du lendemain ils veulent que ça c'est pour trembler on pourrait dire qu'ils savent déjà à leurs p'tites mines les gars d'la vrille ont peur de rien surtout pas des chevrotines ils vont loin mais le coeur mal en point heureusement qu'il y a les copains qui préparent un casse à Pantin eux au moins ils pensent aux cousins les gars d'la maréchaussée et dans le feu sans les détours le flingue en main ça continue les morts pour rien de nos beaux jours que l'on salue dans la cohue c'est pour éviter un cousin Marlo nous offrit le canal l'auto toussa son dernier râle on en riait c'était si ...beau et tous les gens s'écrient bravo sur les cadavres de la vrille la chaussée cache un sanglot et les p'tites gueules en exil